Une jeune femme atteinte d'un cancer
décide de vivre plus intensément... Le cinéaste allemand Marc Rothemund
(Sophie Scholl) signe un hymne à la joie de vivre tiré du best-seller
autobiographique de la Hollandaise Sophie van der Stap.
C’est un autre
choix de Sophie que présente ici, cette
"Fille aux neuf perruques" : le choix de
vivre de toutes les manières possibles et
inventives quand à 20 ans on apprend qu’on a
un cancer et qu’on était plutôt habituée à
hanter les boites de nuit en consommant
joyeusement les garçons, plutôt qu’à rester
assise sur les fauteuils en skaï épais
déprimants d’une salle d’hôpital.
Sophie a un cancer, alors Sophie va se raser
le crâne et décider au jour le jour d’être
blonde bouclée cheveux longs, rousse à
pointes courtes ou brunette façon Manga.
Autant de perruques, autant de
personnalités, autant de jeux pour passer un
temps que personne n’aurait envie de
traverser.
Ce film vaut
alors non pas tant par sa réalisation très
classique, que par son thème d’une
adolescence qui refuse d’être soudainement
intelligente parce que quelque chose de
grave lui tombe dessus.
Sophie reste alors une ado non transcendée,
énervante parce que naïve, et livrant les
gestes jeunes qu’on attend d’elle. Pas autre
chose.