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Comme chaque année à la
belle saison, le commissaire Paul Bellamy vient séjourner à Nîmes dans
la maison de famille de sa femme Françoise qui rêve de croisières au
bout du monde... Paul ne peut se passer de Françoise, mais il déteste
les voyages. Un double prétexte le cloue sur place : l'arrivée inopinée
de Jacques son demi-frère, aventurier au petit pied, porté sur la
bouteille ; et l'apparition d'un homme aux abois qui lui réclame sa
protection. Dans son désir empathique d'aider les uns et les autres, si
possible en restant sur place, Paul leur consacrera son temps et ses
efforts. Sa curiosité naturelle à enquêter y trouvera son compte. Sa
position de frère aîné lui donnera davantage de fil à retordre...
L'homme aux abois dont Paul va s'occuper, c'est Noël Gentil, un
quadragénaire effrayé qui se terre dans un motel des faubourgs. Endetté
jusqu'au cou, dans l'impossibilité de payer les crédits de la maison où
vit son épouse, il se ronge de ne pouvoir honorer la promesse faite à sa
maîtresse de l'emmener au bout du monde.
Noël Gentil craint la police. Il craint de se montrer. Il craint d'avoir
tué. Qui ? Il ne dit pas. Cantonné dans l'angoisse et les
approximations, il intéresse Bellamy au plus haut point...
C'est une enquête en solo que Paul va mener, secondé par Françoise son
épouse, que l'histoire stimule et mobilise, redonnant par la même
occasion un coup de fouet à leur couple tandem dont Jacques le frère
cadet, amoureux de Françoise et envieux de son frère, est horriblement
jaloux...
Il est plus facile d'aider les autres que les membres de sa famille,
c'est une des clés du film...
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