 |
Le téléfilm reprend le récit de Daniel
Cordier, compagnon de la Libération, dans Alias Caracalla1 : son
ralliement à la France libre, en juin 1940, et sa mission en France
comme secrétaire de Jean Moulin, jusqu'au 23 juin 1943.
Le personnage de Daniel Cordier
Daniel Cordier est un jeune Français nationaliste maurassien. Après la
défaite française, il choisit de poursuivre le combat en Afrique du Nord
mais se retrouve à Londres où il se rallie aussitôt à la France libre.
Les opinions politiques de Cordier l'amènent souvent au conflit avec ses
compagnons d'arme, y compris lors de sa première rencontre avec Stéphane
Hessel. À noter que le nom de Stéphane Hessel était particulièrement
connu en France lors de la production du téléfilm, et la diffusion a eu
lieu quelques mois après sa mort. Toutefois cette rencontre n'est pas
imaginaire5.
Lors d'un dîner avec Rex, on apprend que Cordier estime Alfred Dreyfus
coupable.
Les vues politiques initiales de Cordier sont globalement présentées de
façon négative, ce qui est tout à fait en accord avec le vœu de Cordier
lui-même, qui a largement rejeté ses opinions d'alors.
Dans le choix de son nom de guerre, Daniel Cordier rend hommage au
philosophe Alain.
La représentation de Jean Moulin
De tout le téléfilm, Rex n'est jamais nommé. Toutefois, toute la
publicité du téléfilm indiquait qu'il s'agit bien de Jean Moulin.
En guise d'épilogue, une déclaration filmée du véritable Daniel Cordier
: plusieurs mois après la guerre, on lui a présenté Laure Moulin comme
la sœur de son patron, il apprit alors seulement le vrai nom de Rex.
Tout oppose les opinions politiques des deux hommes. Pourtant, ils se
plaisent dès leur rencontre. Jean Moulin mute Cordier dans son service.
Pour Cordier, un travail de tous les instants, alors que sa mission
initiale était en comparaison une sinécure.

|