Distribution :
Créée par |
1971 |
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Avec |
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Nationalité |
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Genre |
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Statut |
Production achevée |
Format |
52 minutes x 6 |
Koba est une princesse. Une
vraie. Pour retrouver l'homme qu'elle aime, elle atterrit à
Paris... François est un diplomate. Il croit aimer une
étudiante. Il ignore que sa Cendrillon porte une couronne.
Pour la retrouver il se fait nommer ambassadeur de France
dans son pays: la Kurlande...
Ce feuilleton romantique connut un immense succès lors de sa
diffusion alors qu'il avait été refusé deux fois par les
producteurs de l'ORTF et faillit ne jamais voir le jour.
Lassée des refus des producteurs de l'ORTF, Frédérique
Hébrard proposa à une scripte connaissant personnellement
Pierre Sabbagh de lire et lui faire lire le scénario. Pierre
Sabbagh accepta alors de visionner le feuilleton...
Totalement enthousiasmé il fit déprogrammer une émission
pendant plusieurs soirs pour diffuser le feuilleton à la
place. Ce fut un succès immédiat et phénoménal puisque plus
de 90 % des téléspectateurs qui virent la première diffusion
en janvier 1972 le reconnurent comme une magnifique histoire
d'amour digne des plus belles heures de la télévision. La
rediffusion en 1974 réunit encore plus de téléspectateurs
que la première diffusion en 1972, puisque ceux qui avaient
vu la première diffusion voulurent le revoir et s'ajoutèrent
à ce nombre tous ceux qui avaient regretté de ne pas l'avoir
vu1.
L'intrigue fourmille de références historiques : à
l'aventure de Jean Bernadotte, général de Bonaparte, devenu
roi de Suède (Adélaïde) ; à Frédéric de Prusse, dont la cour
parlait français et jouait de la musique (Erik XIV) ; et à
l'idylle qui déboucha, en 1967, sur le mariage de la
princesse Margrethe, devenue en 1972 la reine Margrethe II
de Danemark, avec le comte Henri de Laborde de Monpezat, qui
avait été secrétaire d'ambassade à Londres.
Frédérique Hébrard se défend de ce dernier point en
présentant l'accusé de réception du scénario par l'ORTF,
antérieur de plusieurs mois à la rencontre princière...mais
la qualité de gentleman-viticulteur de Fonsalette -comme
Henri de Monpezat- est une adjonction tardive au scénario,
et l'allusion n'en est que plus claire.
Lors de leur escapade en Normandie, François veut emmener
Koba au Puits des miracles. Cet endroit imaginaire est en
fait le titre d'un roman d'André Chamson, le père de
Frédérique Hébrard