HUCK FINN
115C
Résumé
Distribution :
Placé sous tutelle
chez la veuve Douglas, bien intentionnée mais
assommante, Huck, sauvageon rieur et mal élevé,
n’a qu’une envie : reprendre la route. Lorsque
son père, malfrat sans honneur, revient en
ville, l’enfant fugue. En chemin, il croise Jim,
l’esclave de la veuve, en fuite lui aussi. Tous
deux décident de descendre le Mississippi en
direction de l’Ohio, l’un des premiers États où
les Noirs peuvent vivre libres. Mais le père de
Huck, appâté par la récompense, se lance à leur
poursuite…
La clef des champs Comme pour son précédent opus (Tom Sawyer), la réalisatrice Hermine Huntgeburth s’est donné les moyens de livrer une adaptation à la hauteur de l’œuvre de Mark Twain. Les paysages du sud des États-Unis sont restitués à la perfection, ainsi que tout l’imaginaire du XIXe siècle américain. À travers une mise en scène enlevée, le téléfilm nous entraîne dans le tourbillon des aventures rocambolesques du vagabond en culottes courtes. Le film a su conserver l’esprit cabotin typique de Mark Twain, qui enchante les enfants sans occulter les sujets les plus graves. Nourri par les stéréotypes racistes de son époque, Huck sous-estime Jim. Il lui faudra se mettre en danger à ses côtés pour apprendre à le respecter. C’est là toute la puissance pédagogique de Mark Twain : la fuite de ses héros loin des cadres conventionnels les amène, au fil de rencontres improbables, à se forger leur opinion sur le bien et le mal. Un parcours initiatique que le film met subtilement en images. Enfant sauvage et rebelle, Huck Finn porte en lui des élans de liberté qui ramènent chacun à ses rêves d’école buissonnière
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