LES NOUVELLES AVENTURES DE
VIDOCQ
DDE Séries 5
Résumé
Distribution :
Les Nouvelles Aventures de Vidocq est
une série télévisée française en treize épisodes de 55 minutes, en
couleurs, créée par Georges Neveux et Marcel Bluwal, diffusée entre le 5
janvier 1971 et le 10 décembre 1973 sur la première chaîne de l'ORTF.
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Première saison (1971)
1.La caisse de fer (5 janvier 1971, scénario original, adaptation et dialogues :
Georges Neveux) : Vidocq, pour qui un service vient d'être créé (la Sûreté),
doit innocenter Desfossés, son ancien compagnon de chaîne, soupçonné de
l'assassinat d'un rentier. Et Vidocq doit récupérer des lettres compromettantes
pour Pauline Borghèse (soeur de Napoléon), interceptées par Fouché. Vidocq
découvre que le rentier soi-disant assassiné était un agent de Fouché. Et il
retrouve ce rentier vivant ! Conclusion : les lettres se trouvent à la place du
corps dans le cercueil. Mais Vidocq est capturé par la bande d'une certaine
baronne de Saint-Gély qui, elle aussi, veut s'emparer des lettres...
2.Les trois crimes de Vidocq (12 janvier 1971, Georges Neveux) : Vidocq, accusé
de l'assassinat de deux étrangers, est incarcéré. Il doit s'évader et retrouver
le vrai coupable. Il découvre que les deux étrangers ont fait des versements
importants à une oeuvre de "bienfaisance". C'est la baronne qui dirige cette
bien étrange société. Et c'est elle qui, avec la complicité de deux policiers
véreux, rançonne de riches étrangers et utilise un faux Vidocq pour brouiller
les pistes. Le vrai Vidocq se fait alors passer pour un riche étranger. Il ne
tarde pas à être arrêté et emprisonné. Et il reçoit la visite du pseudo-Vidocq
qui lui offre de le libérer moyennant une forte indemnité...
3.Les chevaliers de la nuit (19 janvier 1971, Georges Neveux) : Le coffre-fort
de la banque où était déposé le Collier Rose de l'impératrice Joséphine a été
éventré, le collier a disparu. Vidocq, arrêté par deux faux policiers et
emprisonné à la place du perceur de coffres, doit une fois de plus s'évader.
C'est la baronne qui a volé et caché le collier, espérant le vendre aux princes
réfugiés à Londres. Mais Vidocq acquiert la conviction que l'agent des Bourbons,
qui a voulu s'embarquer pour l'Angleterre, n'a pas encore emporté le collier.
Vidocq, lors d'une soirée à la Malmaison où il se fait passer pour un célèbre
magicien, tente de faire réapparaître le collier...
4.Les chauffeurs du nord (16 février 1971, Georges Neveux) : Vidocq doit mettre
fin aux "exploits" de bandes de brigands qui pillent et terrorisent toute une
région. Pour enquêter dans le village le plus menacé, il prend l'allure d'un
jeune homme timide, chasseur de papillons. Il ne tarde pas à découvrir que le
soi-disant maire du village n'est autre que le capitaine d'une bande de
chauffeurs. La nuit, Vidocq neutralise la jolie Sylvia qui était chargée de le
surveiller. S'enduisant le visage de suie, il rejoint les chauffeurs qui partent
attaquer une ferme. Il sème parmi eux la confusion et la zizanie. Il se fait
passer ensuite pour le capitaine Lenoir, le chef d'une bande rivale...
5.Échec à Vidocq (23 février 1971, Georges Neveux) : L'empereur a abdiqué, c'est
la panique dans les ministères. Savary confie à Vidocq les dossiers de certains
émigrés mais Vidocq est assommé et les dossiers sont dérobés. Parti enquêter en
Bretagne, Vidocq découvre qu'un aubergiste assassine des émigrés pour le compte
d'une organisation qui récupère ainsi leurs biens. C'est la baronne qui dirige
cette organisation. L'inspecteur Flambart est logé chez elle, ce qui la rend
insoupçonnable. Rentré à Paris, Vidocq doit démasquer un prétendu comte, en
réalité un évadé du bagne qui travaille pour la baronne. Il se fait engager chez
lui comme cocher...
6.Les banquiers du crime (2 mars 1971, Georges Neveux) : Napoléon a quitté l'île
d'Elbe. On ne sait qui va diriger la France : le roi ou l'empereur ? On veut se
débarrasser de Vidocq qui a aidé Fouché à s'enfuir. On l'envoie enquêter à
Toulon où les bagnards s'entretuent. Vidocq découvre que des bagnards ont confié
"leur" argent - l'argent qu'ils ont volé - aux "compagnons du trésor", une
société secrète que dirige la baronne. Les forçats qui, à leur sortie du bagne,
viennent réclamer leur dû, sont envoyés au fond de l'eau. Vidocq trouve la
cachette du "trésor" dans un cimetière mais il est arrêté. Pour s'évader, il se
déguise en président de tribunal...
Deuxième saison (1973)
1.(7) La bande à Vidocq (29 octobre 1973, Georges Neveux) : Pendant les
Cent-Jours, de faux billets de banque circulent. Un prétendu faussaire est
arrêté et condamné à mort en dépit du témoignage de Vidocq. Et il refuse de
s'évader. Vidocq parvient à retarder l'exécution - en faisant "enlever" la
guillotine (!) - et s'allie à la pègre parisienne pour retrouver les véritables
faussaires. Ce sont les royalistes qui ont remplacé la planche à billets de la
Banque de France par une fausse. Vidocq part en Vendée pour récupérer la vraie
planche, accompagné de la baronne. Celle-ci a été chargée par Fouché
d'introduire Vidocq dans le camp chouan. Mais Vidocq se méfie d'elle : ne
va-t-elle pas encore une fois le trahir ?...
2.(8) Les assassins de l'empereur (5 novembre 1973, scén. original : Georges
Neveux, adapt. et dial. : François Boyer) : Vidocq et la baronne filent le
parfait amour, mais la baronne disparaît soudain. Vidocq est chargé par Fouché
de veiller à la protection de Napoléon, contre qui un attentat se trame. Vidocq
part vers le nord, là où Napoléon va livrer la bataille décisive. Vidocq est
accompagné d'un sosie de l'empereur, champion du lancer de poignard, censé
détourner l'attention des assassins. Ce sosie, soi-disant victime d'une
tentative d'empoisonnement puis enlevé, se révèle être le conjuré désigné pour
assassiner Napoléon. Vidocq sauve la vie de l'empereur puis retourne à Paris
pour découvrir l'identité du chef de la conjuration...
3.(9) Les bijoux du roi (12 novembre 1973, scén. original : Georges Neveux,
adapt. et dial. : Pierre Nivollet) : L'empereur a abdiqué. Fouché, bien décidé à
rester ministre, charge Vidocq de ramener à Paris les bijoux du roi. Vidocq part
pour la Belgique. Refoulé, menacé de mort, poursuivi, il se réfugie chez la
baronne mais elle l'éloigne et essaie une fois de plus de le tuer. Il n'a
d'autre ressource que de voler lui-même les joyaux en détournant le fourgon qui
les transporte de Gand à Paris. Mais le coffre ne contient que de vulgaires
cailloux. C'est la baronne, à qui le roi avait confié la vente des bijoux, qui
les a gardés pour elle. Vidocq veut retrouver les bijoux pour les restituer au
roi. Mais il est arrêté à Anvers et il va être passé par les armes...
4.(10) Vidocq et l'archange (19 novembre 1973, scén. original, adapt. et dial. :
Georges Neveux) : Decazes a remplacé Fouché comme ministre de la police. Vidocq,
qui n'est plus chef de la Sûreté, est averti qu'un complot se trame contre le
roi : des ultras veulent remplacer Louis XVIII par son frère Charles. Le chef de
la conjuration n'est autre que la baronne. Pour arriver à ses fins, elle compte
se servir d'un guérisseur à qui un archange apparaît la nuit - un archange qui
ressemble fort à... la baronne (!) -. Vidocq, capturé et retenu prisonnier par
la baronne, s'échappe et veut tenter d'empêcher l'attentat qui se prépare contre
le roi. Mais il tombe entre les mains de l'occupant autrichien qui menace de le
fusiller...
5.(11) Les deux colonels (26 novembre 1973, scén. original : Georges Neveux,
adapt. et dial. : Pierre Nivollet) : Un ancien forçat est assassiné parce qu'il
a reconnu, en la personne d'un colonel de l'armée, un bagnard évadé. Vidocq
s'infiltre dans l'organisation de ce colonel. Il a affaire à des cambrioleurs
mais aussi à des espions : les marchandises volées à Paris sont écoulées à
Londres et inversement... mais, le plus souvent, ce sont des papiers
confidentiels qui sont volés. Un secrétaire d'ambassade veut interdire à Vidocq
de s'occuper de l'affaire. C'est lui le chef du réseau. Quant au soi-disant
colonel, on lui a substitué, au bagne de Toulon, le vrai colonel devenu fou.
Vidocq va tenter d'opérer la substitution inverse...
6.(12) L'épingle noire (3 décembre 1973, scén. original : Georges Neveux, adapt.
et dial. : Pierre Nivollet) : Un an après la mort de Napoléon, Vidocq doit faire
cesser les duels trop fréquents entre royalistes et bonapartistes. Un chef
bonapartiste local venu à Paris apporter de l'argent à ses dirigeants est
provoqué et tué dans un duel truqué. Déguisé en homme d'affaires susceptible de
financer la cause bonapartiste, Vidocq s'infiltre dans ce réseau qui prépare le
retour en France de Napoléon II. Les opposants ignorent qu'en adhérant à ce
mouvement, ils se dénoncent eux-mêmes : la baronne, qui dirige un service secret
de police politique, n'a plus qu'à les faire arrêter. Vidocq veut les sauver.
Mais il est à son tour provoqué en duel...
7.(13) Vidocq et compagnie (10 décembre 1973, scén. original : Georges Neveux,
adapt. et dial. : Pierre Nivollet) : Le préfet de police, obéissant à la
Confrérie des Vigilants, une société secrète dont la baronne fait partie,
congédie Vidocq. Celui-ci, avec ses hommes, fonde une papeterie. Ils sont en
butte à l'hostilité des gens des environs. Le notaire chargé de la succession
d'un riche banquier, est tué par un colis piégé. Le cadavre d'un des clercs du
notaire, vitriolé, est trouvé près de la papeterie. Vidocq, soupçonné, découvre
que les cadavres sont en réalité ceux de mendiants, volés à la morgue. Le
notaire et ses deux clercs, bien vivants, ne sont autres que les grands maîtres
de la Confrérie à qui le banquier assassiné a légué sa fortune...